Catégorie : Lycée Général

Un indien Navajo au Lycée Général.
Aaron Carr est venu, dans le cadre de la classe de Terminale de Spécialité LLCE Anglais, parler de sa culture et de son histoire en tant que Navajo aux États-Unis. C’est par des annecdotes et un témoignage de vie que Aaron a fait voyager les élèves vers la Nation Navaro qui est à ce jour la plus grande tribu indienne des Etats-Unis occupant le nord-est de l’Arizona, une partie de l’Utha et du Nouveau-Mexique.
Les élèves ont beaucoup apprécié ce moment d’échange qui leur a donné plus de perspective à leur travail sur les Indiens d’Amérique.

La classe 208 participe cette année au concours littéraire organisé par la ville de Talence. Les classes des lycées (ou collèges) qui participent à ce concours se sont retrouvées au lycée Victor Louis pour un moment très convivial et plein de bonne humeur. Des jeux autour des lectures d’auteurs contemporains sélectionnés pour ce concours leur ont permis d’échanger … et pour certains, de gagner un livre, car il y avait ce challenge ! La prochaine étape sera l’élection du livre préféré des lycéens, et enfin la rencontre avec un écrivain.

Aude Dugachard, enseignante

Les élèves de secondes et de premières de l’atelier archéologie du Lycée Général Saint-Genès La Salle ont accueilli Mme Pineau de CAP ARCHEO pour une sensibilisation à la prospection pédestre.
Cette intervention avait pour but de les mettre en situation face à différents artefacts suite à une prospection fictive sur un terrain près d’Audenge.
Des restes de poteries, de matériaux de construction, des ossements humains et d’animaux, des silex taillés, des monnaies, des éléments de parure vestimentaire …

Durant près de 2h, les questions ont été nombreuses :
Quels pouvaient être ces sites ? De quand datent-ils ? Quels étaient les activités des hommes qui vivaient là ? Et surtout ce site présente-t-il un intérêt archéologique.

Merci à Mme Pineau pour la qualité de son intervention !

Mme Myriam Pinaud, M. Guillaume Pahus, enseignants

Elles et ils s’appellent Alice, Miranda, Dante, Melody, Anna, Reegan, Naomi, Matilde, Lucia, David, Federico, Maria Clara et sont des élèves venus sans leur famille des 4 coins de la planète pour au moins 1 an au Lycée Général Saint-Genès La Salle. Pour les accueillir, les ambassadrices et ambassadeurs du lycée se sont réunis autour de Mme ROUHER-IMMEL pour imaginer leur accueil. Tous présents en salle Saint Jean-Baptiste, ils ont pu présenter à tour de rôle tous les lieux et projets d’engagement : atelier arts plastiques, musique, pastorale, club échecs, … Ils ont même prévu ensemble une visite guidée de Bordeaux et un petit bowling, histoire de tisser des liens. Des élèves étrangères déjà arrivées l’an passé ont témoigné de leur vie au lycée depuis 1 an et des progrés qu’elles avaient pu faire en français.

En anglais, en français ou en espagnol, les échanges furent riches entre nos hôtes et les ambassadeurs. Après avoir partagé gâteaux et jus d’orange, chacun a pu continuer les discussions et repartir avec quelques goodies floqués Saint-Genès La Salle.

Bienvenue à chacun et beau séjour chez nous!

Cette année, tout a changé ! Pour l’intégration des élèves de seconde, fini la journée accrobranche, et bienvenue aux défis inter-classes!
Les défis furent d’abord du côté de l’équipe organisatrice qui, en quelques jours a su inventer un nouveau concept et mobiliser 2 classes de terminale pour aider à l’animation de la journée pour 280 nouveaux lycéens de seconde. Des élèves de terminale motivés qui sont entrés avec passion dans le jeu de l’intégration.
Le matin, après avoir été accueillis par Mme Loustalet, les élèves ont été attentifs aux paroles du père Raymond qui les a invité à vivre durant cette journée, le thème d’année du réseau : Et toi, vers où regardes-tu ? Regarder son voisin de classe, aller vers celui qu’on ne connaît pas encore, aider celui en difficulté.
Pour mettre en œuvre cette intégration, 8 défis, tous aussi originaux les uns que les autres et animés par les élèves de terminale, attendaient les 32 équipes coachées par 32 élèves aînés.
Courses, exploits, rires, ingéniosité, calculs savants, encouragements, chants, dépassement de soi, solidarité, soutien ont rythmé le début de cette folle journée qui ne faisait que commencer. Après 8 rotations, midi était déjà là et l’heure du repas sonnait. Un pique-nique (presque) zéro déchet pour redonner des forces à nos joyeuses secondes. Puis, avec son professeur principal, un temps plus pausé permettait de réfléchir avec sa classe au rêve d’une classe idéale. Mais déjà Monsieur Brouillard invitait les classes à le rejoindre au milieu de la prairie pour le concours du tir à la corde qui débuta par un paquito géant et se poursuivit dans une ambiance très basque.
Vint alors pour terminer la journée, l’épreuve du tir à l’arc entre professeurs principaux aidés par des élèves volontaires.
Cette journée marathon mais tellement exaltante pouvait enfin être conclue par la remise d’une mascotte à chaque classe représentant une valeur ou une qualité : l’endurante, la solidaire, la fraternelle, la courageuse, la fair-play, la joyeuse, la dynamique et la débrouillarde.
Les terminales pouvaient être félicitées pour leur engagement. Les secondes, eux, repartaient des étoiles lasalliennes dans les yeux et la joie au cœur d’avoir découvert de nouveaux camarades.

Concours de plaidoiries pour un monde plus fraternel : trois classes de seconde une de Beyrouth au Liban, une de Bordeaux en France et une de la Réunion s’unissent autour d’un projet lasallien afin de s’engager pour un monde plus fraternel.

Ce jeudi 11 mai s’est tenu la deuxième mouture, à l’auditorium du lycée, du concours de « plaidoiries pour un monde plus fraternel » organisé pour des classes de lycée de trois établissements lasalliens : le lycée Sacré Cœur (en visio) depuis Beyrouth, le lycée Saint Charles (en visio) depuis La Réunion et des élèves de seconde 202 et 207 du lycée Saint Genes de Bordeaux. Ce projet est porté collectivement par quatre professeurs de lettres et amis, du réseau lasallien : le frère André Pierre actuellement professeur de lettres au collège du Sacré Cœur de Beyrouth et avec nous grâce à la visio en ce début de soirée, Anthony Grondin, professeur de lettres au lycée Saint Charles de La Réunion, et Isabelle Pommiers professeur de lettres en 202 et 207. Une quatrième personne porte aussi ce projet depuis le début, Fabien Azema, responsable de la communication à Saint Genes et responsable de faire « communiquer » le même soir sans accro la Réunion, le Liban et La Métropolole…et ce n’est pas une mince responsabilité ! Quelle joie pour les adultes de chaque établissement co-porteurs du projet et pour les élèves et adultes présents, d’écouter cette jeunesse éloquente et engagée, partager leurs convictions pour créer un monde plus fraternel

Le projet « Ecriture de plaidoiries pour un monde plus fraternel » a certes permis aux élèves de développer des compétences liées à notre objet d’étude au programme de seconde « la littérature d’idées » : défendre ses idées, organiser sa pensée, convoquer les procédés littéraires de l’art oratoire, s’exprimer devant ses pairs de façon continuée, mémoriser un texte long. Mais plus encore, il a permis à chaque élève de prendre la parole pour défendre une cause qui lui tient à cœur, ou pour exprimer son indignation face à d’autres faits, dans une liberté de sujets que chacun a pu entrevoir grâce aux « plaideurs-ambassadeurs » qui ont accepté de partager leur texte. Tous ont développé de grandes capacités de prise en compte de la parole de l’autre : dans une même classe, une plaidoirie en faveur du féminisme, une autre contre le féminisme radical, par exemple, nous ont permis de comprendre à quel point le dialogue est souvent plus fécond que les polarisations toujours plus tentantes et violentes qui fragilisent l’esprit de Fraternité cher aux lasalliens . Plusieurs ont découvert qu’ils pouvaient gérer l’appréhension légitime devant toute prise de parole publique, que ce soit en demi groupe, en classe entière, ou devant un public plus large.

C’est surtout l’occasion aussi de s’émerveiller devant une jeunesse qui s’écoute par delà les frontières, qui exprime ses joies, ses peines et ses espoirs pour construire le Bien Commun et un monde plus fraternel, malgré les difficultés et les vents contraires. Alexis Jenni, un écrivain contemporain, écrit dans son essai « Prendre la parole » : « Acquérir la parole, c’est grandir, devenir adulte, prendre une place dans le concert de la conversation, une place dans l’attention des autres ». Alors Merci à tous les élèves de grandir si bien et de l’esprit d’entraide et de service dont chacun a fait preuve. Car l’esprit de service a bien soufflé durant plusieurs semaines, illustrant concrètement la thématique lasallienne de l’année « ce qui nous pousse à servir ». Certains sont occupés de compter l’argent récolté pour le Liban, d’autres ont vendu des billets de soutien, ont cuisiné pour l’entracte, ont présenté leurs camarades : chaque action compte ! Laissons la parole à Markos Abi-SAMRA, élève au Liban du frère André-Pierre, pour la fin « Je désire remercier chacun des responsables pour avoir mis en place ce concours et avoir permis à des jeunes libanais comme nous de s’y exprimer. C’est vraiment une chance ! Personnellement je suis ravi d’y avoir participé, j’ai pu briser les barrières de la timidité et conquérir mes peurs sur la scène. Je suis fier d’avoir pu vous transmettre mon point de vue sur l’amitié, un thème unique et cher à chacun de nous. Malgré les obstacles géographiques qui nous séparent, je vous remercie du fond du cœur. On se reverra j’espère.»

Isabelle Pommiers, professeur de lettres 202 et 207 au nom de l’équipe organisatrice.

Le 1er juin 2023, Shakespeare était à l’honneur avec les élèves de l’atelier théâtre du lycée. Un spectacle qui était le point d’aboutissement de neuf mois de travail à raison d’une séance hebdomadaire de deux heures.
Plonger dans le répertoire quasi complet de l’illustre dramaturge britannique est une véritable épopée dans laquelle se sont embarqués nos vingt-six élèves de l’atelier théâtre, de la seconde à la terminale, avec pour capitaine Rosa Palomino à la mise en scène, d’après une œuvre de Gilles Caillaud. Un tableau blanc sur lequel étaient inscrits les titres des 37 pièces, des accessoires attendus – épées, dagues, couronnes…- aux plus improbables – piano, appeaux, gants de boxe, playmobil ou encore faux pouces – , tout était là pour nous faire vivre les tragédies les plus sanglantes, les passions les plus fortes, tout était là pour nous emmener faire le tour complet du cœur humain. Un grand bravo à nos talentueux comédiens !

Claire-Cécile Touche, enseignante