












Chaque année, les kermesses des écoles de Talence et Bordeaux sont des moments très attendus par les élèves, les parents et le personnel. Grâce aux associations des parents d’élèves, les cours des écoles se sont transformées en de véritables terrains de jeu et de festivités.
Les stands de jeux et les structures gonflables ont immédiatement attiré les élèves mais aussi d’autres activités variées allant de la pêche aux canards au chamboule tout, en passant par les incontournables stand de maquillage et stand photo.
Les stands de restauration ont également rencontré un grand succès. Des bénévoles dévoués ont servi des crêpes et autres délices, sans oublier les traditionnelles barbes à papa. Une buvette bien garnie permettait de se désaltérer avec des boissons fraîches tout au long de la journée.
En début de soirée, les talents des élèves ont été mis à l’honneur lors du spectacle sur la grande scène. Chorales et démonstrations de danse ont enchanté le public, illustrant le dynamisme et la créativité des jeunes artistes des 2 écoles Saint Genès La Salle. Chaque prestation a été chaleureusement applaudie, témoignant de la fierté des parents et de la communauté scolaire.
Après les spectacles, les familles se sont retrouvées autour d’un repas, moment privilégié de partage et de convivialité.
Ces kermesses sont bien plus qu’un simple événement festif. Elles symbolisent la solidarité, l’engagement et le plaisir de se retrouver ensemble. Chaque année, elles permettent de renforcer les liens au sein de la communauté scolaire et de créer des souvenirs inoubliables pour tous les participants.
Comme dans quelques jours dans notre capitale française, les athlètes de l’école Saint Michel s’étaient donnés rendez-vous sur le stade du collège de Talence pour vivre leurs jeux olympiques. De la maternelle au CM2, grâce à l’association des parents d’élèves, les épreuves se sont succédées. Durant toute la matinée, les valeurs lasalliennes ont rejoint celles de l’olympisme pour le plus grand plaisir de tous. On a joué, crié, encouragé, aidé pour que chacun se dépasse. Merci à l’Apel et félicitations à tous !
Il y avait comme un air de rébellion cette année lorsque les élèves de 604 se sont emparés des personnages de Joël Pommerat dans Cendrillon. Œuvre subversive, qui décompose le mythe centenaire afin de mieux nous le restituer dans sa modernité, cette pièce de théâtre révèle une Cendrillon indocile, différente de celle du conte, accompagnée d’une fée excentrique, incapable de réussir ses tours de magie. Un univers décalé a ainsi inspiré les élèves dans un jeu exalté et comique. Chacun a dû apprivoiser son personnage, lui trouver une forme d’expression juste et vivante. Tant pis (tant mieux !) s’il a fallu, pour y parvenir, désobéir, transgresser, devenir un autre que soi !
Bravo à tous les petits comédiens !
Parmi tous les profils de classes de 6e existant à Saint-Genès, la 6e 6 est celle que l’on appelle la 6e « Extra-English », car les élèves, après avoir été sélectionnés sur la base d’un petit test, bénéficient d’un programme d’anglais plus soutenu que les autres classes de 6e.
J’ai eu la chance de rejoindre cette classe mi-novembre 2023, en tant que professeure principale en remplacement, et j’ai tout de suite été impressionnée par le niveau de langue et par l’enthousiasme des élèves pour l’anglais et la culture du monde anglophone. La classe est, par ailleurs, très multiculturelle, puisqu’elle est composée d’élèves d’origine chinoise, russe, vietnamienne, roumaine, britannique, allemande, américaine… française aussi quand même un peu.
En cette fin d’année scolaire 2024, nous avons mis en scène une adaptation de la pièce de théâtre « Alice in Wonderland ». Les élèves se sont engagés soit en tant qu’acteurs, soit comme musiciens, illustrateurs, maquilleurs, costumiers, décorateurs ou DJ.
Je pense que tout le monde connaît l’histoire d’Alice au pays des merveilles. Le livre a été écrit par Lewis Carroll et publié en 1865 en Angleterre. Il a ensuite été traduit en 174 langues.
Lewis Carroll était à l’origine mathématicien, d’où les références aux mathématiques dans l’adaptation que nous avons présentée. Notre pièce étant écrite spécialement pour le collège, il y manque certains éléments célèbres que l’on connaît tous des aventures d’Alice au pays des merveilles.
Nous n’y avons pas vu, par exemple, Alice tomber dans un terrier de lapin sans fond, ni boire de potion la faisant tantôt grandir, tantôt rétrécir. Néanmoins, nous avons réussi, par un procédé très ingénieux, à reproduire sur scène la supercherie du changement de taille d’Alice.
Voulez-vous savoir comment nous avons fait ? Yes or No ? Eh bien, le secret, c’est qu’il y a eu parmi nous lors de la représentation, quatre Alices, interprétées par Juliette Sebille, Colette Cerri, Eugénie Desolneux et, last but not least, Louise Appéré.
L’intégralité du spectacle a été mis en place en trois semaines seulement, mais le spectacle a reçu un énorme succès. Les parents ont été impressionnés par l’accent anglais des élèves, par leur dynamisme et leur motivation, par la mise en scène, les décors et la musique. Nous les remercions de nous avoir rejoint pour cette occasion.
Emilie Ducau, enseignante