Auteur/autrice : Fabien AZEMA

Les éco délégués 6e/5e/4e/3e de Bordeaux ont participé à une intervention autour du développement durable animé par le @crepaq .
Cette animation s’est articulée autour d’un jeu de piste au sein du collège, ayant pour thème les 17 objectifs du développement durable.
D’un côté, les 4e/3e étaient avec Virginie et Louise du CREPAQ accompagnées d’Alexandra Rivoallan, éducatrice; de l’autre, les 6e/5e étaient avec Quentin du CREPAQ accompagné d’Anne Senusson, éducatrice.
Virginie et Quentin reviendront le 2 décembre pour la deuxième session d’animation, toujours autour des objectifs du développement durable.

Au Palais Gallien et à la crypte paléochrétienne de la Basilique Saint-Seurin.
Jeudi 14 octobre 2021, nous avons assisté à une visite commentée des vestiges de l’amphithéâtre romain du Palais Gallien et du premier cimetière chrétien sous la basilique Saint-Seurin à Bordeaux.
Après un court voyage en tramway nous avons rejoint le guide qui nous attendait devant les ruines du Palais Gallien. Nous avons appris que ce site avait été baptisé ainsi en 1367 car les moines du Moyen-Âge croyaient que c’était un palais et Galiène une référence à la femme de Charlemagne, reine légendaire de Bordeaux. Or, il s’agit d’un amphithéâtre romain construit à partir du IIème siècle, nommé à tort « Gallien » en référence à l’empereur romain du même nom. Burdigala était la plus grande ville d’Aquitaine durant l’Antiquité et c’est pour cette raison que les romains y ont fait construire ce monument. Nous avons découvert les techniques de construction de l’amphithéâtre. Il pouvait accueillir jusqu’à 22 000 personnes. On pouvait assister comme dans les colisées à des spectacles de gladiateurs. Nous avons eu la chance de pouvoir nous rendre à des endroits interdits habituellement aux visiteurs. Nos professeurs Madame Thonier et Monsieur Buard nous ont demandé de faire le croquis du Palais Gallien.
Le guide nous a ensuite emmené voir la crypte de la Basilique St Seurin. On y a découvert les premières sépultures chrétiennes de Bordeaux. Elles remontent au IVe siècle de notre ère. Elles sont parfois en pleine terre. On a trouvé des tombes en coffre de bois et des tombes sous tuiles. Les sépultures les plus nombreuses sont en sarcophages de pierre calcaire ou en marbre aux parois épaisses portant parfois un décor gravé. Nous avons observé celle du mausolée de la fresque au canard. Le guide nous a également expliqué qu’on enterrait les nouveaux nés dans des amphores pour les plus pauvres, les plus aisés quant à eux, les enterraient dans des tombes plus petites.
Ces visites nous ont permis de comprendre que Bordeaux avait été depuis l’Antiquité, une cité dynamique et prospère de l’empire romain.
De retour au collège, après un bilan de notre après-midi avec notre professeur d’histoire-géographie, nous avons pu rentrer chez nous et raconter à nos familles tout ce que nous avions appris lors de cette sortie.
Élise DUCOS 603